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Rétention de documents administratifs, nouveau camouflet pour H. Blanché
Nous avons déjà évoqué la vente d’un terrain légué à Rochefort par Madame Réaud. Ce terrain qui se trouve sur la commune de Vaux-sur-Mer est sur le point d’être bradé 39 € le mètre carré, quand dans le même secteur les prix sont autour de 250 €.
Nous avions écrit au maire pour lui demander une copie du legs. Voici sa réponse : « Je vous informe que l’accès à ces documents ne relève pas du champ de l’accès aux documents administratifs, comme vous pourrez le vérifier sur le site Internet de la Cada. »
Connaissant le personnage, nous n’avons pas consulté le site de la Cada, nous avons saisi la Cada. C’était le 26 juin dernier.
Elle vient de rendre son avis : « Après avoir pris connaissance de la réponse du maire de Rochefort, la commission estime que le document administratif sollicité […] est communicable à toute personne qui en fait la demande en application de l'article L311-1 du code des relations entre le public et l'administration. Elle émet donc, […] en l'état des informations en sa possession, un avis favorable. »
En d’autres termes, le coup de bluff de M. Blanché a fait pschitt. Plus ennuyeux, c’est la troisième fois qu’il tente de dissimuler des documents administratifs et c’est la troisième fois qu’il se fait coincer par les administrations compétentes où il commence à être connu comme le loup blanc. La première, c’était au sujet de la vente de l’Hôpital Saint-Charles (affaire en suspend) ; la deuxième, au sujet de l’école Colbert (affaire en cours) et là, avec la vente à un prix excessivement bas des terrains de Vaux à une société qui depuis 2016 a vu passer son siège social de Montpellier aux Sables-d’Olonne en passant par Saint-Jean-de-Védas.
Bref, une nouvelle affaire que M. Blanché a voulu mener en toute opacité et que nous continuerons de suivre avec attention.
Comme il est fort probable que les médias dociles ne s’en fassent pas l’écho, merci de partager sur les réseaux sociaux ou autres. Il est important que les Rochefortais soient tenus au courant de ce genre de pratiques.
Covid-19, la peur et la raison
Quand une fillette de 5 ans vous réveille en pleine nuit parce qu’un loup vient de faire irruption dans sa chambre, que faites-vous ? Vous vous levez. Vous éclairez tout. Vous prenez l’enfant par la main. Vous parcourez tous les angles de la pièce avec elle. Vous attrapez une lampe de poche, vous plongez sous le lit. Puis, vous vous dirigez vers les placards, vous ouvrez un tiroir, puis un deuxième, puis tous. Vous secouez les vêtements. Vous inspectez la commode de fond en comble. Vous soulevez le tapis, vous tâtez les ourlets du rideau. Vous chantez : « Loup, y es-tu, m’entends-tu ? As-tu les oreilles bouchées ? ». Et comme le loup n’y est pas, vous rassurez la petite, vous lui demandez si elle a encore peur. Elle vous répond non. Un « non » de complaisance plutôt que de conviction. À votre tour, vous faites semblant de la croire et tout le monde repart se coucher.
Vingt minutes plus tard, nouveau coup de sirène. La bête a fait sa réapparition. Cette fois-ci, elle est encore plus monstrueuse. Là, vous comprenez que raisonner ne sert à rien et vous capitulez, tandis que la fillette, rassurée, se retrouve dans votre chambre.
La peur de la Covid, c’est un peu pareil. On a beau expliquer que depuis le mois de mai, le nombre de décès associé au virus est quasi inexistant ; on a beau faire connaître l’avis de grands spécialistes qui répètent à longueur de journée qu’il ne faut pas se fier aux résultats des tests et que le corona a perdu toute dangerosité ; on a beau partager sur les réseaux sociaux la multitude des effets rassurants, rien n’y fait. Quand quelqu’un a peur, il a peur. Et ce d’autant plus lorsqu’il se trouve dans l’obscurité. Quand on ne voit pas, le sentiment d’insécurité n’en est que plus grand et la raison n’a plus aucun effet. Comme pour l’enfant de 5 ans !
Le gouvernement l’a bien compris et il s’en joue. Comme pour la fillette, les Français doivent rester dans l’obscurité, ne doivent rien voir, rien comprendre, pour que leur imagination puisse créer une histoire terrible. Et pour les impressionner davantage encore, le soir, à la télévision, on leur montre des images terrifiantes du virus assassin. Paniqués, ceux-ci sont alors prêts à toutes les compromissions, y compris les privations de liberté ! Un peu comme la petite fille, prête à tout vous accorder si vous la prenez dans votre chambre plutôt que la laisser seule dans la sienne avec le loup qu’elle s’est fabriqué dans son imagination.
Le seul remède à cette anxiété maladive serait un peu de raisonnement, mais ça c’est demander beaucoup à celui qui a peur.
