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Le blog de Dominique Droin
Articles récents

Avec le soutien de DLF

13 Mai 2017 , Rédigé par droin

Avec le soutien de DLF

Les enjeux électoraux de juin prochain sont considérables quant à l’avenir de notre pays. Les Français vont avoir le choix entre deux visions radicalement opposées : mondialisme ou patriotisme. Le Président élu et ses satellites, c'est-à-dire le PS et LR, représentent la première option. Nous, nous faisons partie de l’autre camp. C’est pourquoi nous partirons, pour ces législatives en divers droite, mais avec le soutien du parti de Nicolas Dupont-Aignan, DLF. On aurait aimé avoir aussi celui du Front national afin de représenter l’essentiel des courants patriotiques, c’eut été une belle opportunité de faire triompher nos convictions. Mais nous ne désespérons pas…

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Législatives, le piège

30 Avril 2017 , Rédigé par droin

Un député de conviction plutôt qu'une personne qui œuvre avant tout pour elle-même.

 

Les cadres LR tentent de persuader les électeurs qu’après avoir perdu la présidentielle, ils vont gagner les législatives. C’est un pari risqué, mais si par hasard, ça devait être le cas, il ne faut pas se faire trop d’illusions. Les députés nouvellement élus n’auraient pas d’autres choix que de se mettre en rang derrière le Président. Peut-être y aurait-il quelques grincements de dents pour la forme, quelques tirades grandiloquentes face aux caméras de télévision, mais ça n’irait pas plus loin. Et ce, quelles que soient leurs convictions. La raison en est simple : Le Président de la République peut dissoudre la chambre au bout d’un an. Et les députés qui tiennent trop aux avantages que leur confère leur siège feront tout pour qu’il n’en soit jamais ainsi. Résultat, ils obéiront comme l’ont finalement fait les députés de la dernière assemblée qui, malgré les menaces, n’ont jamais renversé le gouvernement. C'est pour cette raison qu'il importe de choisir un candidat de conviction.

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Comme Chirac en 1981

27 Avril 2017 , Rédigé par droin

En 1981, Jacques Chirac avait comme stratégie de faire battre Giscard, d’installer Mitterrand à l’Élysée, puis de remporter derrière les législatives. On connaît le résultat : une vague rose a submergé l’hémicycle et Chirac a dû attendre quatorze ans avant de s’imposer.

La droite actuelle fait le même pari. Elle s’est évertuée à faire perdre son candidat à la présidentielle en pensant gagner dans la foulée la bataille des législatives. Pari osé pour ne pas dire insensé. Quant aux électeurs...

Comme Chirac en 1981
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Une très lourde responsabilité.

23 Avril 2017 , Rédigé par droin

Pour la première fois depuis le début de la Ve République, la droite traditionnelle ne sera pas représentée au deuxième tour de la présidentielle. Les origines de cet événement très grave sont multiples. Il y a d’abord, comme on le répète depuis des années, une population qui change. Une population venue de pays étrangers et qui trouve dans les représentants de la gauche des alliés pour imposer son pouvoir.

On le doit aussi aux puissances financières qui s’appuient sur des médias achetés et qui ne cessent de vomir sur les candidats de droite.

On le doit aussi et surtout aux hommes politiques de droite qui, en la circonstance, ont lâché leur candidat, large vainqueur de leur primaire, en pleine campagne. À ce titre, je voudrai souligner le comportement pitoyable des cadres LR de Charente-Maritime qui ont littéralement planté Fillon au moment le plus crucial pour en appeler à Alain Juppé et jouer leur propre carte dans la tempête. Comment Madame Marcilly a-t-elle osé distribuer sont propre tract pour les législatives alors qu’on attendait d'elle qu’elle soutienne en priorité son candidat à la présidentielle ?

Dans ces conditions, nous avons décidé, avec toute l’équipe, que je me présenterai aux législatives de juin prochain. Nous en reparlerons. En attendant, je voterai pour la candidate du Front national au deuxième tour de cette présidentielle.

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La Passerelle

15 Avril 2017 , Rédigé par droin

La Passerelle

La Passerelle n°28 est en cours de distribution. Cinq mille exemplaires sur 7.500 sont déjà dans les boîtes aux lettres de Rochefort et Fouras. La semaine prochaine, ce sera d’autres communes de la deuxième circonscription. Dès à présent, on peut dire que c’est le numéro qui nous aura apporté le plus d’abonnés et de chèques d’une grande générosité. D’autre part, l’insert des « Amis de Dominique », relatif au procès qu’une élue de Rochefort m’a fait, rencontre aussi un vif succès. Nous en reparlerons plus tard.

 

Au sommaire de ce numéro 28 :

 

Le jour où la fédération LR de Charente-Maritime a lâché François Fillon.

Courage F(u)illon.

Le cas Bussereau

Le cas Léonard

Le cas Quentin

Lettre adressée à Mme Marcilly et M. Blanché, l’avant-veille du Trocadéro

Le tri je l’ai dans le nez

N’avancez pas où je recule

Hôpital Saint-Charles, le scandale

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Circulation : bon sens interdit

13 Avril 2017 , Rédigé par droin

Alors que les 7.500 exemplaires de La Passerelle sont en cours de distribution, nous avons déjà reçu une multitude de témoignages. Parmi ceux-ci, on trouve des gens qui se plaignant, entre autres, de la nouvelle circulation rochefortaise. Ce sera d’ailleurs l’objet du dossier principal du prochain numéro de notre trimestriel.

Parmi toutes les plaintes reçues, parlons de celle qui concerne la fermeture de la rue de l’Avant-garde et de l'avenue de la Fosse aux Mâts. Jusqu’à début avril, pour se rendre dans la zone de l’arsenal ou celle des Fourriers, il y avait trois possibilités : l’avenue de la Fosse aux Mâts, la rue de l’Avant-garde et l’avenue de la Charente. La circulation était dense sur ces trois axes, comme le reconnaît le maire lui-même. Alors qu’a-t-on fait ? On a décidé de fermer l’accès aux zones aux deux premières voies. En termes plus clairs, la seule possibilité, aujourd’hui, pour se rendre dans ces zones à forte activité, c’est de passer par l’avenue de la Charente. C'est-à-dire que tous les riverains de cette voie subissent seuls, dès 5 heures du matin et jusqu’à 22 heures, avec des pics au moment de l’embauche ou de la débauche, la concentration de toute la circulation hier répartie sur les trois axes. Pour ces Rochefortais, ce n’est plus supportable. Que ce soit à cause du bruit permanent, de la pollution et de toutes les nuisances dues au stress provoqué par cette décision.

L’une de ces riveraines, abonnées depuis de nombreuses années à La Passerelle, nous le dit sans détour : « Nous ne pouvons plus avoir de vie familiale, plus de vie sociale, nous ne pouvons plus recevoir personne. Et avec les beaux jours qui arrivent, nous ne pouvons même plus ouvrir les fenêtres. »

 

Attention danger !

D’autre part, l’entrée d’un parking de la résidence de l’Avant-garde, qui est en plein virage sur l’avenue de la Charente, met en péril les automobilistes qui osent s’y risquer. Pour cette riveraine, c’est une angoisse chaque fois qu’elle veut y rentrer ou en sortir.

Enfin, la municipalité le reconnaît encore, le nouveau parcours est plus long de 500 mètres. Ce qui signifie plus de pollution dans l’air étant donné le nombre de véhicules qui passent quotidiennement par-là.

Pour l’instant, c’est une zone test. Comme l’était l’avenue Goujon... C'est-à-dire que les riverains craignent le pire. Plusieurs courriers ont été adressés au maire et une pétition circule. Pour l’instant, la seule explication de la mairie consiste à dire que les usagers du camping, les parents du centre de loisir et les riverains de l’avenue de la Fosse aux Mâts se plaignaient d’être dérangés par la circulation. Alors, on a concentré tout le problème sur la seule avenue de la Charente, et tant-pis pour les riverains de cette voie.

C’est comme ça ! À Rochefort, nous ne sommes pas tous égaux devant les problèmes de circulation.

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« Les Républicains 17 » ont tenu leur promesse

25 Mars 2017 , Rédigé par droin

« Les Républicains 17 » ont tenu leur promesse

 

En se désolidarisant de la campagne de François Fillon pour en appeler à Alain Juppé, la fédération LR 17 avait affirmé que si leur candidat se maintenait, ils ne feraient pas campagne pour lui. Fillon s’est maintenu et ils ne font, effectivement, pas campagne. Personne sur les marchés, pas une affiche sur les panneaux d’expression, pas un tract dans les boîtes. Tout le monde, en Charente-Maritime, semble se désintéresser du candidat à la présidentielle. Pas un cadre de ceux qui osent s’appeler « Les Républicains » n’est là pour soutenir le vainqueur de leur primaire. Du jamais vu tant ça paraît incroyable.

Il y en a juste une qui fait campagne. Mais c’est pour elle-même. Il s’agit de Madame Marcilly. Ça y est, elle envoie déjà ses prospectus dans les boîtes en vue des législatives. Il n’est pas certain que les partisans de Fillon, et ils sont nombreux dans la circonscription, apprécient cette démarche on ne peut plus narcissique.

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Dissolution du SIL, ça s’impose plus que jamais

23 Mars 2017 , Rédigé par droin

Le tribunal administratif en a décidé ainsi, le SIL n’a pas la compétence pour exploiter l’incinérateur d’Échillais. C’est une bonne nouvelle dans le sens où c’est un camouflet pour les porteurs de ce projet insensé dont on a dit tout le mal qu’il fallait en dire. D’un autre côté, on sait que les élus défenseurs de l’incinérateur et les sociétés directement concernées vont continuer leur action. Aujourd’hui, on ne connaît pas l’issue de cette affaire. La seule chose que l’on sache c’est que leur entêtement à vouloir poursuivre un chantier contre lequel l’essentiel de la population est contre, a quelque chose d’absurde.

En tout cas, si le SIL n’a pas la compétence pour exploiter l’incinérateur, son existence n’a plus de raison d’être. Rappelons que depuis 2014, nous demandons sa dissolution. Peut-être va-t-on enfin être entendu.

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Condamné par la cour d’appel de Poitiers.... Selon que vous serez de droite ou de gauche, etc.

12 Mars 2017 , Rédigé par droin

Condamné par la cour d’appel de Poitiers.... Selon que vous serez de droite ou de gauche, etc.
Condamnations, deux poids, deux mesures.

 

Sous la révolution, c’était la guillotine, à l’époque plus récente du mur des cons, on m’en aurait peut-être fait l’honneur. Les deux ayant disparu, la justice se console comme elle peut. L’arrêt que vient de rendre la cour d’appel de Poitiers à mon égard, dans le procès pour diffamation que m’a intenté Madame Campodarve-Puenté, a en effet, de quoi laisser songeur. Surtout si on le compare à d’autres procès de même nature. Qu’on en juge :

Dans le numéro 23 de La Passerelle, nous avions évoqué la fermeture de la rue Goujon à Rochefort − seul cas dans la ville – en osant faire un lien avec le fait que la première adjointe habitait à proximité du barrage. Elle m’a traîné devant le tribunal correctionnel de La Rochelle arguant, de son côté, que la rue avait été fermée parce qu’elle rencontrait des « problématiques de circulation ». J’ai essayé d’expliquer à la barre que si l’on fermait toutes les rues pour cette raison, il n’y en aurait plus beaucoup d’ouvertes. Rien n’y a fait. J’ai été condamné en première instance à 1.000 euros d’amende, 2.000 de dommages et intérêts et mille de frais de justice, soit 4.000 euros en tout. M’étant rendu à cette première audience sans avocat, et trouvant la sentence disproportionnée par rapport aux faits reprochés, j’ai interjeté appel en me faisant, cette fois-ci, assister. La cour d’appel de Poitiers a rendu son verdict le 9 mars. Malgré le secours d’un avocat, elle a doublé l’amende, qui est passée de 1.000 à deux mille euros, elle a maintenu les dommages et intérêts et les 1.000 euros de frais auxquels elle en a ajouté 800 autres. La condamnation, au total, est donc de 5.800 euros.

Ce même 9 mars, la cour d’appel de Paris rendait aussi un arrêt. Mais celui-ci concernait Anne Hidalgo, passionaria de la gauche bien-pensante. Attaquée pour diffamation par un architecte qu’elle avait accusé de s’être servi de documents de la ville pour un colloque, elle avait été condamnée en première instance avant de faire appel. La deuxième instance a confirmé le premier jugement bien clément par rapport au mien. Elle, n’écope pas de deux mille euros d’amende, mais de 500… avec sursis. Quant aux dommages et intérêts, ils se limitent à… un euro avec en sus, la publication judiciaire.

Je ne pense pas qu’il s’agisse d’une mauvaise version de la fable de La Fontaine, « Les animaux malades de la peste », Selon que vous serez puissant ou misérable, etc. Les termes plus adéquats semblent davantage être : Selon que vous serez de droite ou de gauche, Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

Face à cette injustice, j’ai la chance de pouvoir compter sur des amis beaucoup plus fiables que ceux que François Fillon a en Charente-Maritime parmi les ténors de son parti. Sous l’impulsion de François Bargain, ils ont créé l’association « Les amis de Dominique » pour me venir en aide. Je les en remercie vivement.

 
Pour nous aider : La Passerelle, Apt 6. 38, Av Wilson 17300 Rochefort.

 

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Qui sont les traitres ? 1. Le cas Bussereau.

6 Mars 2017 , Rédigé par droin

Ces faits nous étaient connus depuis un moment, mais nous ne voulions pas en parler. Seulement, ce qui vient de se passer à Châtelaillon ne peut rester sans réponse. Les cadres LR de Charente-Maritime viennent ni plus, ni moins de savonner la planche de F. Fillon en lui demandant de laisser sa place à Alain Juppé. Un assassinat politique.

Tout le monde est à peu près d’accord là-dessus : légalement, François Fillon est dans les clous. Alors on avance la question de la moralité. Aussi est-il intéressant de savoir qui sont ces moralisateurs. Passons sur les journalistes pour rester sérieux et contentons-nous d’examiner le cas des politiques qui ont lâché leur champion. Qui sont les traîtres ?

Le cas les plus intéressant est certainement celui de Dominique Bussereau, président du Conseil départemental de Charente-Maritime. Il vient, avec toute la fédération LR du département, d’abandonner François Fillon en rase campagne et en appelle à Alain Juppé pour le remplacer au pied levé. Moyen le plus sûr de planter son candidat choisi par les électeurs.

On imagine donc M. Bussereau en homme intègre. Un homme qui ne mélange pas vie familiale et vie politique. Un homme qui est là pour servir et non servir sa personne et sa famille. Bref, un élu comme on en rêve. Malheureusement, la réalité semble assez différente et certains faits suscitent quelques interrogations amères. Notamment, le recrutement de l’une de ses filles par le transporteur Kéolis. Voici les faits en deux mots:

Le 20 mars 2008, Dominique Bussereau, alors secrétaire d’État en charge des Transports, devient président du Conseil général de la Charente-Maritime. Au mois de juillet de cette même année, il change la société qui doit assurer le transport scolaire et public. Le contrat courre sur 8 ans avec un budget de 160 millions d’euros. A la place de Véolia, qui détenait le marché jusque-là, il choisit Kéolis. En septembre 2009, Kéolis recrute l’une des filles Bussereau à son siège parisien, comme chargée de recrutement. En septembre 2011, celle-ci devient juriste en charge du social, puis en janvier 2014, chargée des relations sociales, poste qu’elle occupe toujours actuellement, si l’on en croit son compte Viadeo[1]. Nous ne doutons pas un instant qu’elle a été recrutée pour ses compétences. En même temps, on peut penser qu’il aurait été préférable qu’elle choisisse une entreprise qui ne suscite aucune équivoque à ce sujet.

 

Ce qui n’est pas inintéressant non plus, au sujet de cette même jeune femme, c’est que, par son mariage, elle est devenue très proche de Jean-Pierre Jouyet. Pour ceux qui l’ont oublié,  M.Jouyet est le secrétaire général de l’Élysée. C'est un intime de chez intime de François Hollande. Il est à tu-à toi avec le pouvoir, qu'il soit de droite ou de gauche. Il a été ministre de François Fillon. Aujourd'hui, c'est son pire ennemi. Jouyet, on s’en souvient, c’est celui qui a déclaré à deux journalistes du Monde que l’ancien Premier ministre lui aurait demandé d’accélérer les procédures judiciaires contre Nicolas Sarkozy. Affirmation aussitôt démentie par Fillon et le troisième homme présent lors de ce déjeuner.[2]

La fille de Dominique Bussereau est donc très proche de l’ennemi juré de Fillon, puisqu'elle a épousé Cyril de Warren, l’un des fils de la veuve Taittinger, Brigitte. Cette Brigitte Taittinger ayant épousé Jean-Pierre Jouyet, en deuxième noce. En un mot, Pour Constance Bussereau, Jean-Pierre Jouyet, c'est beau-papa. 

Au sujet de Brigitte Taittinger, voici, entre autres, ce que disait Le Monde sur son site Internet, le 8 octobre 2014, lorsque François Hollande la décorait de la Légion d’honneur : « On fête le ruban de l’épouse de "Jean-Pierre", Brigitte Taittinger Jouyet, que le ministre de l’économie, Pierre Moscovici, a proposée au grade de chevalier de la Légion d’honneur. Elle vient d’être nommée directrice de la stratégie de Sciences Po, cette fabrique de la nomenklatura française. » On peut lire dans ce même article que le Président de la République disait d’elle qu’elle avait l’art de susciter les confidences, y compris les siennes.[3]

Voici donc la belle-famille de la fille de M. Bussereau qui vient de réclamer la tête de François Fillon et qui appelle Alain Juppé.

 

La morale de cette histoire, c’est qu’il faut toujours résister pour rester à flot. Au moment de la tempête, les  rats quittent le navire. Celle-ci terminée, ils ont vidé les lieux et la navigation n’en est que plus agréable.

 

[1] http://fr.viadeo.com/fr/profile/constance.bussereau

[2] Lire à ce sujet Un Président ne devrait pas dire ça Gérard Davet et Fabrice Lhomme.

[3] http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/10/08/les-jouyet-un-couple-au-pouvoir_4502293_823448.html

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