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Le blog de Dominique Droin

Covid-19 & complotisme

1 Avril 2020 , Rédigé par droin

Il paraît que les complotistes de talent savent mélanger le vrai et le faux pour donner du poids à leurs arguments. Comme nous n’avons pas la prétention d’être talentueux, et que nous ne sommes pas complotistes, nous ne mêlerons que ce qui est avéré aux questions que cela suscite.

 

À force de multiplier incohérences et approximations, à force de laisser les Français dans l’opacité, le gouvernement prend le risque de nourrir ce que certains appellent le conspirationisme (ou complotisme). Aussi, avant de poursuivre, semble-t-il indispensable d’étudier d’une part ce qui se cache derrière cette notion de complotisme ; d’autre part, de rappeler les dessous de la situation actuelle ainsi que les conséquences qui pourraient nourrir ce sentiment, si des réponses sensées ne sont pas apportées.

 

Complotisme ou conspirationisme.

Selon les décodeurs du journal Le Monde : « Il existe plusieurs définitions de ce qu’est une théorie conspirationniste (on dit aussi « complotiste »). D’une manière générale, l’expression désigne les thèses qui affirment qu’un groupe plus ou moins occulte manipule le monde ou au moins certains grands événements (élections, attentats…) dans le plus grand secret. Selon les cas, il peut s’agir des "reptiliens" (des reptiles humanoïdes), des Illuminati, des francs-maçons, ou toute autre organisation à l’influence supposément importante – mais toujours cachée.[1] » Autrement dit, le complotiste est celui qui voit partout des complots menés par une caste dominante.

Seulement, ce que feignent d’ignorer les décodeurs du Monde, et avec eux tous ceux qui hurlent au conspirationisme, c’est que des groupes de cette nature, des groupes dont l’influence n’est plus à démontrer, existent bel et bien.  Le plus puissant et le plus efficace est sans conteste le Council on foreign relations (CFR).

Fondé en 1927 pour réunir l’élite financière, politique et affairiste anglo-américaine, le CFR abrite tous les plus grands patrons de banques américaines, les importateurs de pétrole, les fabricants d’armes, des conseillers de présidents américains, les grands boss de la CIA, des généraux influents. Bref, des personnes qui exercent un véritable ascendant. Le clan Rockefeller, dont l’ancêtre John en est même l’un des fondateurs[2], y sévit depuis le début. Le président Gérald Ford, y fut un membre éminent, comme l’entourage du couple Clinton, pour ne citer que quelques exemples.

À la suite du CFR, dont ils ne sont, en fait, que des émanations, se trouvent d’autres groupes. Le plus connue est celui du Bilderberg. Il a été fondé en 1954 pour étendre l’influence anglo-américaine en Europe. À Philippe de Villiers qui lui demandait ce qu’il faisait aux réunions Bilderberg, François Fillon répondit : « Mais c’est eux qui nous gouvernent ».

En 1973, vint la Commission trilatérale pour toucher l’Asie. D’autre part, ceux qui s’intéressent de près à ce que l’on appelle pudiquement ces thinks tanks connaissent les liens étroits qui les unissent à des sociétés secrètes plus ou moins satanistes comme la Fabian society, le Skull and Bones ou le Scroll and Key.

Ceci n’est ni du complotisme, ni du conspirationisme, c’est une réalité. Une réalité cachée, une réalité dont aucun média ne parle, mais une réalité effective. Il suffit de se renseigner[3].

Ce qui est encore connu, sans faire preuve de conspirationisme, c’est que ces thinks tanks se réunissent régulièrement et que le contenu de leurs « convents » est strictement secret. Donc, sans parler de complot ou de conspiration, on peut au moins parler de réunions ultra secrètes. La différence, avouons-le, est plus affaire de rhétorique que de fond.

Pour ne pas être trop long sur le sujet, concluons avec l’idée que ces groupes de pressions se font des « gens ordinaires » que nous sommes. La scène se passe à New-York, en 1924. Montaigu Norman, gouverneur de la banque centrale Britannique, s’adresse à un parterre de banquiers américains. Il leur explique comment faire plier le bon peuple pour le rendre plus stupide et plus docile : « Le capital doit se protéger de toutes les manières possibles, par la combine et la législation à la fois. Les dettes (des particuliers) doivent être remboursées, les hypothèques doivent être saisies aussi vite que possible. Lorsque, à travers le processus légal, les gens ordinaires perdent leur maison, ils deviennent plus dociles et plus facilement gouvernés par le bras séculier du gouvernement, mu par un pouvoir central exercé par les riches sous la direction des financiers. Ces vérités sont bien connues de nos agents qui s’emploient, à présent, à former un impérialisme pour gouverner le monde. En divisant les électeurs, grâce au système des partis politiques, nous les forçons à dépenser leurs énergies et à se battre pour des questions insignifiantes.[4] » On comprend pourquoi le contenu de ce genre de réunions doit rester ultra secret, des fois que « les gens ordinaires » en prennent conscience. Voilà pour « les groupes plus ou moins occultes », selon l’expression des décodeurs du Monde.

 

Passons maintenant au deuxième volet. Celui de la pandémie qui ravage la planète. Une foule de questions n’ont pas encore de réponses. C’est tout à fait regrettable. Cette carence nourrit les idées les plus sombres : et si tout était planifié ? Et si c’était les banques qui étaient à l’origine de tout pour ravager l’économie des Nations, avant de leur prêter l’argent dont elles auront besoin et qu’elles rembourseront avec force intérêt ? Et si certains rêvaient d’un nouveau plan Marshall pour sauver non plus l’Europe, mais le monde entier ? Bref, et si le sacrifice de centaines de milliers de vie ne faisait pas finalement les affaires des uns au détriment des « gens ordinaires » ? En l’absence de réponses claires, on ne pourra pas empêcher les fantasmes. En attendant, tâchons de répondre à ce que l’on sait pour tenter d’avancer dans la réflexion.

 

L’origine du Covid-19

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la contagion serait d’origine animale (zoonose), et serait apparue pour la première fois en Chine sur le marché de la ville de Wuhan, à la fin du mois de décembre 2019. Mais cette hypothèse a été remise en cause par le gouvernement chinois lui-même. Selon lui le Covid-19 viendrait simplement des États-Unis. Les Américains auraient pu apporter le virus avec eux lors des Jeux mondiaux militaires, à la fin du mois d'octobre 2019. Directement visée, l’armée américaine dont on sait qu’elle est autant aux ordres de la CIA (c’est-à-dire du CFR) que de la Maison-Blanche.

Autre événement troublant révélé par les Chinois, le 18 octobre 2019, s’est tenue à New-York une grande manifestation, intitulée Event 201 et organisée par le centre de sécurité sanitaire John Hopkins, en partenariat avec le Forum économique mondial et la Fondation Bill et Melinda Gates. Il s’agissait de simuler l'arrivée d'une grave pandémie afin d'illustrer les besoins nécessaires pour faire face aux conséquences économiques et sociales à grande échelle[5]. D’autres sources, enfin, affirment que le Covid-19 serait partie volontairement du laboratoire P4 de Wuhan, ce qu’infirme, évidemment le laboratoire visé ‒ mais qui pouvait penser une seconde qu’il allait confirmer. Pour l’instant, on est contraint de constater qu’aucune preuve, dans un sens comme dans l’autre, n’a été apportée. On reste donc dans l’expectative en n’écartant aucune piste. Aucune.

 

Yves Lévy à Wuhan

Le 23 février, 2017, Yves Lévy, alors patron de l’Inserm et mari d’Agnès Buzin, future ministre des Solidarités et de la Santé d’Emmanuel Macron, était à Wuhan avec le chef du gouvernement de l’époque, Bernard Cazeneuve, pour la cérémonie d’accréditation du laboratoire de haute sécurité biologique p4[6]. Conçu par des experts français, puis mis en chantier à Wuhan en 2011, ce laboratoire de pointe n’est autre que la consécration d’un accord intergouvernemental, entre la France et la Chine, signé en 2004. Une coopération qui reposait également sur l’accord de 2014 entre l’Inserm, l’Institut Pasteur, la fondation Mérieux et le Centre chinois pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), ainsi que sur les rapprochements entre l’institut Pasteur en France, l’institut Pasteur de Shanghai, la fondation Mérieux et l’Institut de virologie de Wuhan.

Parallèlement, Bernard Caseneuve missionnait Yves Lévy et lui demandait de travailler avec la Chine à l’élaboration d’un programme de coopération autour du P4 de Wuhan. Autrement dit, durant sa présidence de l’Inserm (2014-2018), il est prouvé qu’Yves Lévy a été en contact permanent avec ce laboratoire Chinois, ainsi que d’autres spécialistes français.

 

L’hydroxychloroquine n’est plus en vente libre

Le 13 janvier 2020, alors que la Chine est en pleine crise épidémique, Agnès Buzin interdit la vente libre de l’hydroxychloroquine en la classant sur la liste II des substances vénéneuses. Or, à Marseille, le Pr Raoult annonce justement que ce médicament traite de façon très efficace la pandémie qui s’annonce. Les mêmes décodeurs du journal Le Monde volent au secours de celle qui était encore ministre : « Agnès Buzyn n’a pas agi en pleine épidémie de Covid-19. Cette décision n’a pas été prise en début d’année, mais quelques mois avant. L’Agence nationale de sécurité sanitaire avait donné son feu vert à cette nouvelle classification le 12 novembre, quelques semaines avant l’apparition du nouveau coronavirus. » Quelques semaines en effet. Si la contagion est réellement d’origine animale, disons que c’est un fâcheux hasard. Si elle a été planifiée, ce qu’affirment les « complotistes », elle est dans la chronologie des choses : une pandémie, oui, mais à condition de ne pas pouvoir la soigner immédiatement. D’où la nécessité de retirer au grand public la possibilité de recourir au médicament qui soigne.

 

Raoult VS Lévy

Il est maintenant de notoriété publique qu’il existe un antagonisme patent entre le Pr Raoult et le Dr Lévy, mari d’Agnès Buzin. Pour bien comprendre, il faut intégrer les rivalités entre deux clans, avec chacun ses laboratoires, ses médecins, ses spécialistes. D’un côté, il y a l’Inserm (dont Yves Lévy, rappelons-le, a été le président de 2014 à 2018), l’Institut Pasteur, la fondation Mérieux et toutes leurs ramifications internationales, puisque nous sommes en pleine mondialisation ; de l’autre : certains IHU, dont celui de Marseille du Pr Raoult.

Les Instituts Hospitalo-universitaires (IHU) bénéficient depuis 2010, d’un régime spécial qui les émancipe de la tutelle de l’Inserm pour leur permettre de réagir et de prendre des décisions en dehors des lourdeurs bien connues de l’administration française. À peine nommé à la présidence de l’Inserm, Y. Lévy veut mettre un terme à ce statut pour prendre la haute main sur les instituts et les avoir à sa botte. En 2017, Agnès Buzin, sa femme, devient ministre des Solidarités et de la Santé. Malgré un décret lui interdisant toute décision relative à l’Inserm, toujours présidé par son mari, elle a, un temps, envisagé de lui donner satisfaction en réformant le statut des IHU pour les mettre sous la coupe de l’Inserm. Didier Raoult et beaucoup d’autres se sont élevés énergiquement contre cette décision, obligeant Édouard Philippe à intervenir en personne pour y mettre le holà, renvoyant ainsi la ministre et son mari dans leurs buts, avec toutes les rancunes qu’on imagine.

 

Les cafouillages du gouvernement français 

Au début de l’année 2020, les autorités se pressent sur les plateaux de télévision pour annoncer que l’épidémie chinoise n’a aucune chance de franchir nos frontières. Pour Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, il n’y a pas d’urgence à fermer les écoles. Propos repris par l’inimitable Sibeth N’Diaye : « Quand il y a une épidémie de grippe en France, on ne ferme pas toutes les écoles. » Pour Agnès Buzin, encore ministre, le risque de contagion en France est pratiquement nul, affirme-elle en conférence de presse depuis l’Élysée, le 21 janvier. Le jeudi 12 mars, Emmanuel Macron maintenait les élections municipales qui devaient se dérouler le dimanche suivant. Jusqu’à la mi-mars, alors que la France compte déjà 200 morts du Covid-19 et plusieurs milliers d’hospitalisations, le gouvernement réagit très mollement tout en tentant de se montrer rassurant. La France, dit-on, est en mesure de faire face. Elle possède tests, appareils respiratoires, masques, lits en quantité suffisante. Aucun risque de pénurie :

« On a des stocks d’État », clame la porte-parole. « Les masques sont livrés très régulièrement », appuie Laurent Nunez. Bref, on ne s’affole pas. Rien ne peut nous arriver, nous sommes prêts. Pourtant les professionnels de santé s’alarment : « Le gouvernement courre après la crise. […] Rien n’a été préparé. […] Il y a une grande colère des professionnels de santé par rapport à cette gestion de la crise. […] On a l’impression aujourd’hui que, réellement, on est dans une situation catastrophique, une désorganisation totale »[7], se désole Christophe Prudhomme, porte-parole des médecins urgentistes Français.

Des lits ? On n’en a pas. Des appareils respiratoires ? Idem. Quant aux tests, on n’y comprend nib. D’abord, on dit aux Français que ça ne sert à rien : « En circulation active, le test n’a pas beaucoup d’intérêt, aucun pays ne l’a fait », ose Jérôme Salomon dans sa conférence de presse quotidienne du 17 mars, le jour-même où E. Macron annonce le confinement obligatoire. Pourtant, Tedros Adhanom Ghebreyesus, président de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), n’est pas de cet avis : « Tester ! Tester ! Tester ! », ne cesse-t-il de répéter, obligeant le gouvernement français a changer son fusil d’épaule et annoncer des tests qu’on a beaucoup de mal à planifier faute de matériel.

Pendant ce temps, à Marseille, le Pr Raoult se désole. Depuis le mois de février, il clame qu’un protocole alliant hydroxychloroquine et azithromycine traite de manière efficace le virus. Pour cela, il s’appuie sur des études faites dans les laboratoires Chinois, les plus avancés sur la question, selon lui. 

 

Le protocole hydroxychloroquine-azithromycine

Aussitôt, une cascade de sarcasmes s’abat sur lui. Des journalistes, des chroniqueurs, des proches du pouvoir et quelques praticiens dociles tentent de le faire passer pour un farfelu aux thèses « très controversées ». Les plus hargneux le menacent : « Tu vas arrêter de dire des conneries d'ici demain 14h, sinon tu verras »[8], lui assène l’un de ses confrères au téléphone.

Or, le Pr Raoult est tout sauf un foldingue. C’est une sommité, l’un des plus grands spécialistes mondiaux en infectiologie. Il est à la tête de l’IHU de Marseille, une unité qui a coûté plus de 150 millions d’euros.[9] Sa fiche Wikipédia est impressionnante : « Il est l'un des chercheurs français les plus cités, avec de nombreuses publications scientifiques à son actif. »

Les accusations n’impressionnent pas le Marseillais. Il poursuit et administre son protocole. Le 31 mars, les premiers résultats incontestables tombent. Sur 1.003 personnes traitées avec le protocole hydroxychloroquine-azithromycine, une seule est décédée : un homme de 84 ans. Des résultats qui confirment les annonces du professeur : soigné convenablement, le Covid-19, deviendrait vite inopérant.

De leur côté, les contempteurs de la chloroquine s’emballent. Ce médicament est dangereux. Il peut avoir des conséquences cardiaques et ophtalmologiques terribles. Des propos que les Français ne comprennent pas. On l’utilise depuis des décennies pour traiter, entre autres, le paludisme. Il a été très efficace contre le dernier SARS connu, un virus très proche du Covid-19, sans le moindre problème. Pourquoi deviendrait-il d’un seul coup risqué ? « Que l’on découvre, au moment où on en aurait un besoin crucial que c’est un poison, n’a aucun sens, réagit Didier Raoult. Je ne sais pas d’où ça sort. Peut-être qu’un jour on le saura. »

Placés en face de leur ineptie, les détracteurs changent leur stratégie : le Pr Raoult n’a pas employé la procédure habituelle, arguent-ils. On ne met pas un médicament sur le marché comme ça, disait l’un d’entre eux sur le plateau de CNEWS. C’est vrai. Seulement, le processus en usage prend plusieurs années et là, comme l’a seriné Emmanuel Macron, on est en guerre. On est dans l’urgence. A-t-on le temps de perdre du temps ? Avec un nouveau médicament, on pourrait le comprendre. L’hydroxychloroquine, elle, est connue depuis 70 ans. On ne part pas dans l’inconnue.

 

Conseil scientifique et conflit d’intérêt

Pour Euros For Docs, un site qui étudie la transparence du lobbying des industries de santé, « Derrière les crises sanitaires se cachent souvent des conflits d’intérêts majeurs. Les études scientifiques et les prescriptions médicales manquent d’indépendance, influencées par une industrie discrètement omniprésente. » Or, depuis le 10 mars, Emmanuel Macron et le gouvernement se sont entourés d’un conseil scientifique auquel est venu s’ajouter le comité analyse, recherche et expertise (Care), le 24 mars. Il est intéressant de savoir qui compose ces deux instances et surtout de connaître les liens de leurs membres avec les laboratoires pharmaceutiques, évidemment très intéressés, d’un point de vue financier, par le traitement du Covid-19. Le site Médiapart a publié un article sur la question.[10] Il apparaît, selon les renseignements du site, qu’au moins quatre consultants ont été défrayés ou rémunérés par l’industrie pharmaceutique ces dernières années avec des sommes, pour certains, de plusieurs centaines de milliers d’euros.

 

 

L’attitude du gouvernement

Chaque fois qu’il apparaît à l’écran, Olivier Véran, ministre de la Santé, a l’air contrarié. Médecin de profession, il semble tiraillé entre les analyses du Pr Raoult et la doxa du conseil scientifique. Un conseil dans lequel figure une certaine Karine Lacombe, nouvelle égérie du Premier ministre et des grands médias en matière de santé. Cette madame Lacombe, l’une des plus acharnées contre le professeur marseillais, est, elle-même, en lien étroit avec au moins deux laboratoires : Abbvie et Gilead. Ce conseil scientifique est formel : pas d’hydroxychloroquine prescrit par les médecins généralistes, avant que l’essaie clinique Discovery n’aie rendu son verdict. Rappelons que, jusqu’au 13 janvier dernier, ce médicament était en vente libre. Maintenant, on ne veut même pas que des médecins de ville le prescrivent. Là encore, les Français ne comprennent pas. On est dans l’urgence ! Qu’est-ce que ça signifie. Pendant ce temps, des centaines de personnes meurent chaque jour.

Autre incohérence magistrale, au sujet du médicament, le moment de sa prescription. Le 27 mars dernier, le ministre de la Santé, un temps séduit par l’idée d’administrer l’hydroxychloroquine, revient sur ses pas. On ne pourra la donner que dans les hôpitaux à des personnes gravement atteintes. Réponse du Pr Raoult : « L’hydroxychloroquine doit être prescrite dès le début […] Quand il est trop tard, il est trop tard. C’est-à-dire au moment où les gens sont en réanimation, quand ils ont des syndromes de détresse respiratoire, quand on est obligé de les intuber, ce n’est plus l’heure des antiviraux […] quand les lésions sont faites, c’est trop tard. » Le docteur Véran sait parfaitement cela. Pourquoi une telle décision ? Voici, pour sa part, ce qu’affirme l’ancien ministre Philippe Douste-Blazy, lui aussi médecin : « Si vous donnez de la chloroquine aux formes uniquement sévères, vous n’aurez jamais d’efficacité. Est-ce que c’est ça le but ? J’espère que non. »

 

Tout ceci inspire les questions suivantes :

  1. Traité dès le début avec un protocole qui a déjà fait ses preuves, le Covid-19 n’aurait-il pas connu le sort de toutes les autres attaques virales endurées ces dernières années ? C’est-à-dire que personne n’en aurait entendu parler et que sa dangerosité aurait été vite jugulée.
  2. À qui pourrait profiter cette crise ? D’abord aux gouvernements complices, pour faire plier les peuples ? On a confiné les populations pendant des semaines, voire des mois ; après cela on pourra tout leur faire accepter pour redresser l’économie, sous couvert, bien évidemment, de « crise sans précédent ». Les gens ordinaires deviendront « plus dociles et plus facilement gouvernés par le bras séculier du gouvernement, mu par un pouvoir central exercé par les riches sous la direction des financiers », pour reprendre les mots de notre Montaigu Norman de 1924. Ensuite, à ces mêmes financiers? Les Nations, aux abois, n’auront d’autres ressources que l’emprunt qui, comme chacun sait, n’a qu’une vertu : enrichir les banques. Aux laboratoires ? En écartant l’hydroxychloroquine, qui ne coûte rien, ne vont-ils pas nous proposer une potion magique… mais beaucoup plus chère ? Enfin, à cette « caste dominante », qui pourrait parfaitement proposer un nouveau plan, type Marshall, pour amplifier sa fortune. Il n’y a plus, Dieu merci, de guerre mondiale, une pandémie pouvant parfaitement y suppléer.

 

Voilà où nous en sommes. Après plusieurs mois de Covid-19 en France et dans le monde, alors que les gens meurent par milliers chaque jour, alors que les économies s’écroulent, les questions restent multiples. Autrement dit, sans réponses rapides, les thèses dites complotistes auront autant de poids que la version officielle. Quant à savoir où se cache la vérité dans cette histoire, on aura malheureusement compté des centaines de milliers de morts avant de savoir.

 

 


[1] https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/01/23/decodex-comment-reconnaitre-une-theorie-complotiste_5067727_4355770.html

[2] David Rockefeller Mémoires Éditions de Fallois. 2017.

[3] Pour commencer les recherches : https://fr.wikipedia.org/wiki/Council_on_Foreign_Relations

 

[4] Cité par Bruno Riondel dans Cet étrange Monsieur Monnet. P. 187. Polémia. 2017.

[5] Le Parisien http://www.leparisien.fr/international/coronavirus-la-chine-accuse-les-etats-unis-d-etre-a-l-origine-de-la-pandemie-24-03-2020-8286891.php

 

[6] P4 pour « pathogène de classe 4 », le niveau le plus élevé en matière de dangerosité des virus.

[7] Christophe Prudhomme sur BFMTV, le 30 mars.

[8] Le Canard Enchaîné du 25 mars.

[9] https://fr.wikipedia.org/wiki/Institut_hospitalo-universitaire_en_maladies_infectieuses_de_Marseille

[10]https://www.mediapart.fr/journal/france/310320/covid-19-les-conseillers-du-pouvoir-face-aux-conflits-d-interets?fbclid=IwAR2GbHPoPE3AgWaWI8v22I-SJ4pKDTvd2-yFGM-Q6WGBsCWUSzB5x8m85oY

 

 
Emblème des Skull & bones

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J
Merci Dominique tres bonne synthese des evenements,en Suisse ont connais bien les Bilderberg,ces gens qui se reunissent a Davos pour discuter de proges du monde,mais tout est secret,donc ont peu pense normalement a des complotistes qui veulent une fois pondre un oeuf,pour le reste des populations ce qui arrive aujourd'hui ,et l'aboutissant de ces reunions ,chefs d'etats et les Sionistes
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