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Un fake
Il paraît qu’un bruit court selon lequel je soutiendrai Gérard Pons. C’est de bonne guerre dans ce genre de campagne, mais c'est absolument faux. Je ne le soutiens pas pour au moins quatre raisons.
D’abord, les propos de Madame Campo Darve, son binôme, au sujet de ma position sur la question identitaire sont exactement du même grotesque que ceux de M. Feydeau ; ce qui n’est pas peu dire.
Deuxio, si l’on avait été au deuxième tour face aux socialistes, il est fort probable que l’UMP aurait appelé à nous battre.
Tertio, on ne peut pas dire que l’UMP fasse des étincelles à Rochefort ; on ne voit donc pas de raison pour que ces mêmes élus en fassent au département.
Enfin, la position du binôme UMP au sujet de l’incinérateur est complètement à l’opposé de la nôtre et, qui plus est, d’une désinvolture machiavélique.
En conséquence, je répète ce que je disais au soir du premier tour : nous n’appelons à voter pour personne. J’espère que tout le monde l’aura bien compris.
Un GRAND MERCI
Un grand merci à tous ceux qui, dimanche, nous ont apporté leur suffrage. Malgré le déferlement hostile et stupide de nos adversaires, savamment relayé par plusieurs médias et notamment France 3 Atlantique, nous avons plus que doublé notre score des municipales.
Nous sommes fiers d’avoir brisé l’oukase de la gauche, de l’UMP et de certains médias. Oukase qui consiste à interdire tout rapprochement avec le Front national.
Nous sommes fiers de ce partenariat avec le FN qui nous a soutenus et nous a permis de devenir la troisième force politique de Rochefort et la seule alternative à droite de la ville.
Nous sommes fiers d’avoir augmenté de cent cinquante le nombre de voix qui s’étaient portées sur le Front national au moment des européennes.
D’autres luttes nous attendent. L’équipe, qui ne cesse de s’étoffer, est prête et nous nous engagerons comme nous l’avons toujours fait : en servant nos convictions avant tout.
Merci à tous et à bientôt.
Communiqué de presse
La tempête médiatico-politique qui agite la campagne depuis hier, amène certains de nos adversaires, et notamment celui du parti socialiste, à tenir des propos à notre égard qui pourraient les conduire devant un tribunal. Je suis pour ma part très attaché à la liberté d’expression et ne ferais pas de démarches dans ce sens. En revanche, les personnes qui m’accompagnent ont été profondément meurtries par la virulence de ces attaques.
Aussi demandons-nous à nos adversaires de surveiller, à l’avenir, leur langage.
Objet : Incinérateur d’Échillais, Madame le Préfet
Objet : Incinérateur d’Échillais
Madame le Préfet,
Je me permets de porter à votre connaissance, au cas où vous n’en auriez jamais entendu parler, l’histoire de Biopôle situé à Saint-Barthélemy d’Anjou. Comme vous pourrez en juger, cette histoire fait terriblement penser à celle de l’incinérateur d’Échillais et sert d’exemple à ce qu’il nous faut éviter à tout prix.
Cette histoire est celle d'une collectivité (Angers Loire Métropole) qui a signé une délégation de service public avec Véolia pour l’incinération des déchets de l’agglomération. Or, l’exploitant constate qu'il ne peut pas exploiter l’incinérateur. En conséquence, il attaque l'agglo en justice. Elle-même estime pourtant qu'elle n'est en rien responsable des dysfonctionnements de Biopôle, et se retourne contre le constructeur Vinci. Pas vraiment décidé à porter le chapeau, le constructeur n'en démord pas : c'est l'exploitant qui exploite mal. L’affaire est aujourd’hui dans les mains de la justice et l’imbroglio semble indémêlable. À tel point, que Christophe Béchu, le président de l’agglomération indique que la collectivité était entrée dans une phase cruciale et il ajoute : « Le cabinet d'études que nous avions mandaté pour y voir clair d'un point de vue technique a fait apparaître deux solutions : le réaménagement du site ou la fin de l'exploitation. »
Autrement dit, si la deuxième solution l’emporte, les contribuables de cette collectivité auront dépensé 120 M€ pour rien. Cette histoire, résumée à l’extrême, nous invite à trois réflexions :
1. L’agglo d’Angers, contrairement à ce qui s’est fait chez nous, n’a pas créé une couche supplémentaire sur le millefeuille administratif par le truchement d’un syndicat mixte pour son centre de valorisation des ordures ménagères. C’est l’agglo, elle-même qui s’est chargée du dossier.
2. Il serait souhaitable que les élus de notre SIL se rendent à Angers pour étudier de près la question. Cette destination est certainement moins exotique que la Martinique, mais elle serait à coup sûr, plus instructive.
3. Il serait aussi souhaitable que vos services demandent à Véolia et à Vinci de venir expliquer publiquement les raisons de ce naufrage.
Je reste à votre disposition et vous prie de croire, Madame le Préfet, à l’expression de ma respectueuse considération.
Dominique Droin
Zadistes, l’opposition à l’incinérateur n’est pas un combat d’anarchistes !
Il est dommage qu’une cause aussi cruciale soit servie par des gens aussi stupides et intolérants.
Les conséquences de la construction de l’hyper incinérateur ne concernent pas que la gauche ou l’ultragauche mais l’ensemble de la population. Aussi, depuis des mois, avons-nous milité contre cet incinérateur. Parmi toutes les forces politiques de Rochefort, nous avons même été les premiers à le faire publiquement. Nous l’avons fait sans jamais tenter de récupérer le mouvement, contrairement à d’autres.
Ce samedi, il y avait une nouvelle manifestation Place Colbert contre le projet. Comme nous le faisons depuis des mois, avec Sylvie Bassetto nous nous y sommes rendus. À peine étions-nous arrivés, qu’une escouade de zadistes se dirige vers moi. Un individu se détache et me demande si je suis M. Droin. « Vous n’avez rien à faire ici » me dit-il. Une discussion animée s’engage. Les porte-voix se mettent à crier « non aux fachos, non au FN. » Les gens, tout autour, sont médusés. Certains abondent dans notre sens et tentent de faire entendre raison aux zadistes. « On n’est déjà pas nombreux, si vous excluez du monde, il ne restera plus personne », dit une dame. D’autres sont écœurés et annoncent qu’ils quittent la manifestation. Après plusieurs minutes d’échanges houleux, nous décidons de ne pas suivre le cortège et nous allons nous installer à la terrasse d’un café sur la place.
Cette attitude, d’une intolérance rare, est d’autant plus condamnable que cette question d’incinérateur est capitale pour notre santé, pour notre économie et pour notre cadre de vie. Aussi, ce combat devrait-il être celui de tous. Or par l’intransigeance, la bêtise et le délire de quelques-uns, il est en train de devenir celui des anarchistes et des extrémistes. C’est inacceptable et cela risque d’être fatal au combat que nous menons depuis des mois pour nous opposer au projet.
Aussi aurait-il été souhaitable que les personnalités politiques, présentes à la manifestation, que les membres des associations anti-incinérateur, fassent preuve de civisme et ne s’ébranlent pas derrière les banderoles de l’anarchie. Hélas, certains ont cru utiles de le faire.
Souvenirs de campagne… 2011
On sait qu’Alexis Blanc va se présenter aux départementales, mais on ne sait pas encore sous quelle étiquette ni sous quel bord : droite ? gauche ? Mystère !
Pour se rafraîchir la mémoire, on sait qu’après avoir été battu au premier tour des cantonales 2011, il avait appelé à voter pour le candidat socialiste dans le canton sud de Rochefort. Plus étonnant : alors qu’il n’était pas en lice sur le canton nord, il avait aussi appelé à voter pour le candidat socialiste. Faut dire qu’à l’époque, être de gauche ça pouvait être rentable.
Le texte, en tous cas, est savoureux.
