Un "Journal des municipales" et 0% communication médias du système

Nous aurions tant aimé avoir à faire à des journalistes honnêtes et impartiaux. Nous aurions tant aimé avoir des interlocuteurs intelligents et clairvoyants. Nous aurions tant aimé entretenir avec eux des rapports normaux et apaisés. Aussi avons-nous tout fait pour oublier le passé. Tout fait pour oublier leurs vexations et leurs humiliations ; leur fiel et leurs divagations.  Tout fait pour oublier les intrigues et leurs manifestations hostiles. Tout fait pour oublier leurs articles aussi stupides que faux ‒ les élections municipales de 2014 restant un modèle du genre.

Il semble, malheureusement, que rien n’y fasse. 2020 s’annonçant même pire que le coup précédent. Un nouvel article, signé David Briand et publié ce matin dans Sud Ouest, vient d’en apporter la preuve. Passons sur les termes bêtement blessants, pour en revenir au fond du problème, à savoir le contenu du dernier bulletin municipal (lire article ci-dessous). Contrairement à ce qu’affirment de conserve MM. Blanché et Briand, le premier use avec beaucoup de liberté du droit. Il lui est notamment interdit de parler de ses projets dans un bulletin municipal qui précède de moins de six mois la date du scrutin. Et que fait M. Blanché dans la tribune du dernier numéro, si ce n’est présenter son projet de centre aquatique ? Que ça déplaise ou non à MM. Briand et Blanché, c’est comme ça. Qu’ils lisent cette tribune ensemble s’ils le veulent et ils verront que le maire sortant est limite pour ne pas dire plus. En tout état de cause, le journaliste qui doit être neutre, n’avait pas à voler au secours du candidat Blanché en m’attaquant de cette manière et, à travers moi, toute l’équipe.

Seulement, n’ayant aucun goût pour le masochisme, nous avons décidé de ne plus être les complices de telles cabales. Nous ne communiquerons donc plus rien à Sud Ouest. Leurs journalistes pourront, certes, se reporter à ce blog, à nos documents de campagne, nos articles sur les réseaux sociaux, mais nous ne leur donnerons aucun grain à moudre : ni entretien, ni réponse à leurs questions.

En cette période électorale, on comprend que cela puisse dérouter les électeurs. Qu’ils sachent que nous sommes les premiers à le regretter ! Qu’ils sachent surtout que nous y pallieront en publiant un Journal des municipales qui sera diffusé directement chez eux.

Un peu à l’instar de ce que nous faisions dans La Passerelle, nous nous y exprimerons sans filtre, remettrons les pendules à l’heure si nécessaire et révélerons surtout ce que les médias ne veulent pas révéler.

Au sommaire du premier numéro, à paraître début janvier, figurera, entre autres, un article sur Ceux qui nous « informent », avec un portrait de David Briand et Karine Charov du journal Sud Ouest.

En attendant, on peut nous retrouver ici même ainsi que sur les réseaux sociaux et notamment la page Facebook Dominique Droin 2020.