Communiqué de presse
Communiqué de presse, envoyé conjointement avec J.L. Marquet
Mercredi dernier, Jean-Louis Léonard a convoqué un comité restreint pour préparer les prochaines échéances électorales. Officiellement, il n’était pas question des municipales de 2014. Tant mieux ! Quand on sait qu’il fut, avec le succès que l’on connaît, le stratège et le grand ordonnateur de celles qui viennent de se dérouler, on ne peut que s’en réjouir.
Si l’on veut avoir une chance de gagner dans six ans, ne commettons pas les erreurs de 2008.
En conséquence, nous demandons à Jean-Louis Léonard d’abandonner l’idée de se mettre à la tête des différentes négociations qui précèderont ce scrutin.
Il en va de nos chances de réussite à tous. Aussi, incitons-le à poursuivre le « temps de latence » qu’il avait décidé d’observer et qu’il a malheureusement trop tôt interrompu.
La mondialisation, l’Europe et Zodiac
Nous étions nombreux ce matin, place Colbert, solidaires des employés de Zodiac. Ces hommes et ces femmes, comme bien d’autres, sont victimes de la mondialisation économique et des délocalisations qui en découlent.
Tout aussi révélateurs sont les propos de Louis Gallois, président d’EADS, ce matin dans la presse. Ce grand patron s’y félicitait des résultats de son entreprise et les expliquait en évoquant les délocalisations hors de la zone euro, c'est à dire ailleurs qu'en Europe.
De son côté, Cédric Gautier, directeur de la SOGERMA, arguait, il y a quelques jours, qu’il allait, à l’avenir, davantage utiliser les sous-traitants de la zone dollar. Il en profitait pour annoncer qu’une filiale serait prochainement ouverte au Mexique, dans cette même zone dollar. Il faut comprendre, que tout ce qui sera fait dans ce pays-là ne sera pas fait en France. Autant de travail en moins pour nos salariés.
Quand on pense qu’Airbus était, il y a peu, présenté comme un exemple de réussite européenne, on s’aperçoit, aujourd’hui, que tout ce qui touche de près ou de loin l'aéronotique fuit l'Europe pour se réfugier aux pays des dollars. On s'aperçoit encore que cette même Europe et ce même euro sont le chemin de croix de ces entreprises toutes liées les unes aux autres et qui partent ailleurs chercher ce qu'elles ne trouvent pas en Europe.
Alors que le reste de la planète spécule et profite des archaïsmes, de la bureaucratie et de la forte monnaie de notre vieux continent, les délocalisations se poursuivent. Les premières victimes en sont les salariés français, à l’image de ceux de Zodiac- Rochefort.
Lettre au Président de la République au sujet de la parité
Cette lettre a été signée par cent femmes de Rochefort et Pays rochefortais dont la pétition est adressée sous le même pli au Président.
Au début, je pensais que cinquante femmes suffiraient, mais n’ayant eu aucune peine à atteindre ce nombre, je suis passé à cent.
Parmi ces femmes, se trouvent des avocats, ingénieurs, médecins, retraitées, salariées du privé ou du Public, commerçantes, femmes au foyer, enseignantes ; d’autres à la recherche d’un emploi. Certaines sont de Droite, d’autre de Gauche. Certaines ne savent plus. Bref, il y a là un aperçu assez complet de notre société.
Le but de cette pétition est de faire réfléchir sur l’utilité des différentes lois sur la parité hommes/femmes en politique.
Monsieur le Président,
Persuadé que la bonne gouvernance se fait avec des talents et non avec des quotas ; persuadé aussi que les personnes de qualité s’imposent sans l’aide d’artifices, je me permets de vous exposer les effets pernicieux que j’ai pu observer à propos des différentes lois sur la parité.
Il n’est pas question de dénier aux femmes le droit de s’intéresser à la chose publique ; au contraire. Mais, pensez-vous, Monsieur le Président, que des personnes comme Simone Veil ou Ségolène Royal, pour ne citer que deux exemples perdus dans une multitude, pensez-vous que ces femmes aient eu besoin de lois spéciales pour éclore et exprimer leur talent ?
Probablement, jugez-vous, comme moi, que toutes celles qui ont su s’imposer, en politique comme ailleurs, l’ont fait parce qu’elles avaient les compétences nécessaires. Or, les nouvelles lois les desservent. En même temps, elles desservent notre Pays.
C’est ce que je vais essayer de montrer en deux courtes parties.
Dans la première, nous verrons comment l’on oppose la représentativité aux compétences ;
Dans la seconde, j’évoquerai les conséquences contraires au but recherché : celles qui dégradent l’image de la femme en politique.
A) Compétences contre représentativité
Que veut-on pour faire marcher le Pays, les régions, les départements et les communes ? Une parfaite représentativité de la société ou des compétences ?
Prenons pour exemple ce qui se passe dans les domaines du sport de haut niveau et des entreprises ; là où l’on recherche des résultats.
Pensez-vous, Monsieur le Président, que votre secrétaire d’État, Bernard Laporte, au temps où il entraînait l’équipe de France de rugby, se soit posé la question de savoir si les joueurs qu’ils retenaient étaient représentatifs de la société française ? Non. Il a pris les meilleurs. Ceux qui, selon lui, pouvaient permettre à la France de gagner ses matches.
Pensez-vous encore qu’un chef d’entreprise efficace, lorsqu’il recrute un nouveau collaborateur, se soucie des contingents relatifs à la représentativité de la société ? Pas plus. Lui aussi veut une personne d’abord compétente.
Je ne vois pas pourquoi il en irait autrement en politique. Je ne vois pas non plus pourquoi un gouvernement, une municipalité, un conseil quelconque, qui aurait autant d’hommes que de femmes serait meilleur qu’un autre. Je ne vois pas enfin pourquoi la parfaite égalité hommes/femmes est une aubaine pour n’importe quelle structure.
Le but des lois sur la parité, est, dit-on, de faire une place aux femmes dans un monde politique qui leur serait fermé. Louable intention à laquelle je souscris. Néanmoins, candidat aux élections législatives en 2007 ; et en 8ème position sur une liste à Rochefort (17), lors des dernières municipales, j’ai pu mesurer à quel point nous étions passés loin de notre affaire pour les différentes raisons que voici :
- Il y a, d’une manière générale, plus d’hommes que de femmes qui s’intéressent à la chose publique. Aussi, est-il toujours difficile de trouver un nombre suffisant de femmes, alors que l’on est obligé de refuser des places à des hommes pourtant compétents. Je prendrai l’exemple des législatives de 2007. Appartenant à un petit parti, nous avons été contraints, comme toutes les autres formations, de présenter autant de femmes que d’hommes. Or, comme nous n’avions pas ces femmes, nous avons dû demander aux épouses de se présenter à la place de leur mari. Qui se plaindra qu’une femme se soumette aux desiderata de son mari ? Peu importe, mais je ne pense pas que cela soit le but recherché par nos lois sur la parité. D’autre part, ces héroïnes, peu aguerries à ce genre d’exercice, eurent toutes les peines du monde à répondre aux questions des journalistes. Elles offrirent aux médias une image peu glorieuse de la Femme en politique. Là non plus, je ne pense pas que ce soit le but recherché.
- Étant donné qu’il y a trop d’hommes par rapport aux places qui peuvent leur être dévolues, on est obligé d’opérer une sélection. Ainsi prend-on les meilleurs. Quant aux femmes, il en va tout autrement, puisque, comme on vient de le voir, il en manque souvent. Cette pénurie contraint à compléter leur contingent par certaines qui n’éprouvent que peu d’intérêt pour la politique. De là découle une différence artificielle. D’un côté, certaines femmes appelées en renfort pour faire le nombre mais qui se sentent peu concernées par ce qui leur est demandé. De l’autre, la sélection des meilleurs hommes. Aussi, vaut-il mieux, ce me semble, des femmes expertes que seules leurs compétences et leur volonté imposent, qu’un grand nombre dont une bonne partie ne seraient là que pour respecter des quotas.
- S’il y a des femmes peu intéressées par la politique, il en est d’autres qui le sont et qui manifestent talent et aptitudes. Malheureusement, même celles-ci sont les victimes de nos mauvaises lois, car les plus prudentes ne savent plus si on les a retenues pour leurs qualités ou pour respecter des taux.
Si ce que je dis est faux ; s’il y a dans un coin de France plus de femmes que d’hommes férues de politique, si, comme diraient les mathématiciens, je fais une erreur de signe dès le début, mon raisonnement, lui, tient toujours. Il suffit d’inverser les rôles. Aussi, les femmes seraient-elles alors dispensées de chercher des hommes qui ne seraient là que pour respecter un nombre imposé par ces lois artificielles.
Voilà, Monsieur le Président, les raisons qui m’ont incité à vous écrire. Pour mieux vous convaincre, j’ai demandé à cent femmes de Rochefort et de ses environs de signer cette lettre et je vous envoie ci-joint leur pétition.
Assuré de votre dévouement à la bonne marche de notre Nation, je me permets d’espérer que ma démarche saura retenir votre attention tout en vous priant d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma respectueuse considération.
Dominique Droin
Zodiac, La Rochelle et M. Grasset
Il n’a échappé à personne que la présidente de Région, Ségolène Royal, et le maire de Rochefort, Bernard Grasset, ont rencontré les salariés rochefortais de l’entreprise Zodiac à La Rochelle. Curieux lieu de rendez-vous quand on sait que c’est à Rochefort que Zodiac ferme son site.
Cette rencontre, il est vrai, ne pouvait être que symbolique, car il n’appartient pas aux édiles locaux de maîtriser les vicissitudes de la mondialisation. Néanmoins, ce choix de La Rochelle déçoit. Il déçoit, car on est en droit d’attendre de ces mêmes édiles qu'ils fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour maintenir l’emploi sur les lieux de leur compétence. Or, dans cette affaire, on y est allé à la légère.
Comment convaincre, en effet, les décideurs de Zodiac que Rochefort est un site attractif, si même son maire demande aux Zodiacs rochefortais de se rendre à La Rochelle pour parler de leur avenir. Est-ce le meilleur moyen de promouvoir notre ville ? Est-ce le meilleur moyen de faire parler de Rochefort, de vanter ses mérites et son dynamisme ? À mon humble avis, non !
D’autre part, on peut se demander si S. Royal, qui vient d’être condamnée par la justice pour ne pas avoir payé deux collaboratrices qui avaient travaillé pour elle durant plusieurs mois, est la meilleure interlocutrice qui soit pour parler emploi. Bref, tout ceci ne semble pas très sérieux.
B. Grasset, par ailleurs nouveau 1er vice-président du Conseil régional, aurait dû demander à sa présidente de se rendre à Rochefort. Mais peut-être demeure-t-il prudent. Peut-être ne veut-il pas connaître les déboires de son prédécesseur, M. Fountaine, en contrariant sa patronne.
Ou alors, peut-être trouve-t-il lui-même ces rendez-vous rochelais plus commodes que ceux de Rochefort. Qui sait?
Triste spectacle
Ajouté à cela, une violence, pour ne pas dire une haine, rare dans les propos quotidiens de ce même candidat, et on aura le cocktail de ce qu’il faut bien appeler une perte de contrôle.
L’équipe sortante dérape, perd les pédales. Elle ne maîtrise plus rien. Ses nerfs lâchent. Sa raison s’égare. C’est la gauche Gling-Gling.
Triste spectacle
De la démocratie… à Rochefort
Il ne faut pas se le cacher, cela sera dur. Très dur. C’est pourquoi nous pensions qu’une bonne proportion des gens de notre équipe sur la liste de Gérard était la meilleure des solutions.
Je ne réprouve pas l’homme, ni même l’homme de gauche, j’ai une véritable estime pour certains responsables de ce bord, mais je conteste l’action de M. Grasset à Rochefort ainsi que son inextirpable dogmatisme. Vouloir, comme il le fait, persuader l’électorat que seule la gauche est capable de grandes choses est une hérésie. S'il en allait ainsi, cela aurait fini par se savoir. La gauche serait vainqueur à chaque échéance.
Concours or not concours…
Saint-Émilion ! Saint-Émilion !
Toiture
A
B
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